L’opérateur britannique lance, vendredi 21 septembre, son opération de prise de contrôle amicale de Japan Telecom et de sa filiale de téléphonie mobile J-Phone.
Comme prévu (nous l’annoncions lundi 17 septembre), Vodafone devrait devenir majoritaire au capital de Japan Telecom. Chris Gent, le PDG du groupe britannique qui détient déjà des parts dans l’opérateur nippon, a dévoilé, jeudi 20 septembre, les modalités de rachat de 21 % supplémentaires. A priori, l’opération ne devrait pas rencontrer d’opposition, ne serait-ce que parce qu’elle est financièrement généreuse. L’offre de rachat d’actions propose une prime de 29 % par rapport au cours de clôture de mercredi 19 septembre à la Bourse de Tokyo, et de 37 % par rapport au cours moyen des vingt derniers jours. Soit une dépense totale de près de 19 milliards de francs pour Vodafone, dont les dettes avoisinent déjà les 150 milliards de francs.
Imparable
Le plus gros opérateur de téléphonie mobile au monde avait fait son entrée au capital de Japan Telecom en décembre 2000 et était monté jusqu’à 45 %. Une fois l’opération bouclée (normalement le 26 octobre), Vodafone détiendra donc la majorité absolue. Du même coup, cela lui donne le contrôle des 45,1 % que possède Japan Telecom dans J-Phone. Ce qui, couplé aux 39,7 % détenus en direct par Vodaphone, lui octroie également le contrôle opérationnel du numéro trois de la téléphonie mobile au Japon. Ça tombe bien, c’était l’objectif principal de l’opération. Imparable. Les deux proies, Japan Telecom et J-Phone, seront désormais consolidées dans les comptes de l’opérateur britannique.