Depuis longtemps, on savait que la fée électricité en garde sous le coude... EDF développe une technologie qui permet d’accéder à internet en haut débit par le réseau électrique traditionnel. Reliés entre eux par un réseau de fibres optiques, les transfos créent une sorte de "boucle locale électrique" et assurent pour l’instant un débit d’environ 20 mégabits par seconde : 40 fois plus qu’une connexion ADSL.
Il y a un an, les débits plafonnaient à 1 Mbps, mais on va vers les 45 et bientôt les 50 mégabits, selon un spécialiste de ces questions chez EDF cité par Libération. Si les premiers tests, dans la Manche, à Courbevoie (Hauts-de-Seine) ou
encore à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), sont techniquement concluants, reste à lever un
obstacle d’ordre juridique.
Pour exploiter son réseau électrique pour se connecter à internet, EDF doit obtenir une licence, comme
n’importe quel opérateur télécom. Or, le principe de spécialité, inscrit dans le statut d’EDF, lui interdit pour le moment d’exercer ce métier.
"Mais tout le monde est mûr aujourd’hui pour faire sauter ce principe",
juge Dominique Roux, membre du collège de l’ART (Autorité de régulation des télécoms). Même si EDF laisse encore planer le doute
sur ses intentions, Dominique Roux affirme que le haut débit par l’électricité "est une
réalité avec laquelle il va falloir compter".
L’Internet rapplique via la prise électrique (Libération):
http://www.liberation.fr/page.php?A...
La Manche branche ses collèges (Libération)
http://www.liberation.fr/page.php?A...
Le site de l’ART:
http://www.art-telecom.fr