Ils ont tiré.
L’humour noyé dans le sang. La jeunesse et la contestation broyées par les casseurs et la police. Là-bas, à Gênes, raconte notre envoyé spécial, Alexandre Piquard, la violence était insoutenable. Des "autonomes" avaient débordé les manifestants pacifiques. Ils se battaient contre les policiers à coups de barres de fer, de pierres et de bombes incendiaires. Les policiers ripostaient au canon à eau et au gaz lacrymogène. Et puis, ils ont tiré.
Un homme est mort. Le G8 ne s’est pas arrêté. Et c’est seulement cela, qu’en toute tristesse, il faut méditer.