La loi visant à limiter l’implantation de start-ups à San Francisco a été repoussée par référendum.
L’enjeu était primordial : dans quelle mesure faut-il limiter les nouvelles implantations des jeunes pousses à San Francisco ? Pour répondre à la question, les habitants de San Francisco ont voté par référendum, le 7 novembre dernier. Deux propositions concurrentes s’affrontaient : d’un côté, une proposition soutenue par le maire de la ville, Willy Brown, plutôt favorable aux promoteurs immobiliers. De l’autre, une proposition soutenue par le milieu associatif de Frisco censé enrayer la mainmise des start-ups sur le parc immobilier des quartiers populaires (lire
C’est une maison bleue coincée entre deux start-up). Le maire de San Francisco s’est personnellement engagé dans cette campagne soulignant à plusieurs reprises qu’une telle mesure remettrait en cause le développement économique de la ville. Résultat : la bataille entre les deux camps s’est finalement réglée par un statu quo. Aucune des deux propositions n’a recueilli une réelle majorité. La proposition du maire a rassemblé 39% des suffrages tandis que 52% votaient contre la proposition des associations. Les jeunes pousses de San Francisco ont échappé à la vindicte publique à quelques voix près. Ils n’y a pas que les aspirants président qui ont des ennuis avec les urnes outre-Atlantique...