"Notre technologie peut en même temps rendre notre pays plus sûr et nous prémunir de la vision cauchemardesque de George Orwell"
Bill Gates, à propos du logiciel Palladium, lors d’une conférence sur la sécurité intérieure américaine
Le fondateur de Microsoft est un grand patriote et un défenseur acharné de la protection de la vie privée.
Il l’a encore démontré au cours d’une conférence sur la sécurité intérieure, organisée mercredi 25 juin par le Center for Strategic and International Studies (CSIS) et l’Information Technology Industry Council (ITIC).
Durant son intervention, Bill Gates a apporté son soutien aux efforts gouvernementaux visant à "mieux partager" les informations liées à la sécurité intérieure du pays tout en se voulant rassurant sur les droits des citoyens.
"Il est positif que la technologie serve aussi bien à assurer notre sécurité qu’à préserver notre vie privée en protégeant les systèmes informatisés et les informations qui y sont contenues", a déclaré le gourou de Microsoft.
Une manière de plaider pour le "Next Generation Secure Computing Base" (NGSCB), le nouveau nom du projet Palladium, décrié par la communauté du logiciel libre, et par nombre de professionnels de la sécurité informatique. Ces derniers y voient un moyen de prendre le contrôle, à distance, des ordinateurs de ses futurs utilisateurs (voir la FAQ TCPA/Palladium).
"Nous travaillons avec plusieurs constructeurs et éditeurs de logiciels pour fournir un niveau élevé de protection contre les futurs virus, les menaces de hackers et de quiconque tenterait d’acquérir des données personnelles et des biens numériques dans un but malveillant", a prévenu Gates.
Malgré toutes ses bonnes intentions, Bill Gates s’est vu refuser , le même jour, l’entrée à la Maison Blanche : il avait oublié ses papiers d’identité dans sa voiture.
Le programme de la conférence:
http://www.csis.org/tech/events/030...
Gates: Security isn’t all Big Brother (Cnet):
http://news.com.com/2100-1009_3-102...
"Bill Gates refused entrance to the White House" (The Inquirer):
http://www.theinquirer.net/?article...