La filiale Internet de France Télécom réfute toute responsabilité dans la déroute du développeur de jeux.
Le PDG de Wanadoo ne pouvait pas être plus clair. "
On n’est pas intéressé par la reprise de Kalisto", a déclaré Nicolas Dufourcq dans un entretien à Radio Classique, repris par l’AFP. Le PDG de la filiale Internet de France Télécom assure que la distribution de jeux vidéo l’a toujours intéressé, mais que la production de ces jeux n’entre pas dans les priorités de Wanadoo. Conséquence, le titre Kalisto perdait plus de 5 % à la Bourse de Paris, lundi, à 0,74 euro (environ 4,85 francs).
Nicolas Dufourcq a par ailleurs récusé la responsabilité de son entreprise dans la déconfiture financière de Kalisto.
Après l’annulation d’un contrat "portant sur plusieurs centaines de millions de francs", le développeur de jeux bordelais a enregistré en 2000 une perte de 175 millions de francs, pour un chiffre d’affaires de seulement 19 millions de francs (au lieu des 170 prévus).