Après cinq jours de grève de la faim, un délégué FO de Club-Internet signe un accord salarial avec la direction.
Il est satisfait, soulagé même. Et Bruno José Lebeau le répète et le répète encore. Ce délégué Force ouvrière, employé au service commercial de Club-Internet a suivi une grève de la faim pendant cinq jours "
pour obtenir l’intégration d’une prime au salaire fixe" (lire
Club-Internet : polémique sur la faim et les moyens). Une grève stoppée vendredi 8 décembre, lors, dit-il, "
des premières concessions de la direction". Lundi après-midi, il menaçait de la reprendre pour finalement, en fin de journée, poser sa signature en bas d’un accord salarial qu’il juge "
plutôt bon". La grille des salaires pour le service commercial a été rehaussée, le système d’ancienneté réaffirmé et la prime de 1 200 francs étendue à l’ensemble du service. Un accord assez banal que les deux parties définissent comme "
équilibré". Sauf qu’il a fallu une grève de la faim pour qu’il soit signé. Catherine Dutoya, directrice des ressources humaines, estime qu’il aurait pu être obtenu par des négociations classiques. Bruno José Lebeau, lui, persiste : rien n’aurait été obtenu sans ce moyen "
déplorable mais inévitable".