Le bureau français de Beenz ferme ses portes. Les quatorze employés de la monnaie virtuelle sont licenciés.
La nouvelle est officiellement tombée, lundi 26 février au soir, au siège new-yorkais de Beenz : la succursale française de la monnaie "
de fidélisation" en forme de haricot rouge est fermée. Les 14 employés qui travaillaient dans les bureaux du boulevard Pereire depuis juin 2000 sont licenciés. C’est le résultat d’un repositionnement stratégique en Europe de l’entreprise installée dans quinze pays, qui a transféré la gestion du marché français au bureau londonien. Cette décision fait suite à la fermeture des bureaux allemands et suédois. Mais pour les presque 100 000 "beenzeurs" français, la situation reste la même : ils pourront continuer à gagner ces flageolets sur près d’une vingtaine de sites en échange de "comportements clients", selon
un système de points de fidélité plutôt efficace. Et ils pourront continuer à dépenser leurs beenz pour acheter des produits (CD, casquette, etc.) dans une boutique française qui perdurera. "
Une start-up qui ne se pose pas de questions alors que le Nasdaq se casse la gueule est une mauvaise entreprise", souligne, philosophe, une employée de Beenz France. Le siège américain a peut-être aussi compris que le marché hexagonal était très difficile à prendre. Du moins dans la mesure de ses ambitions, plutôt vastes : faire du beenz autre chose qu’un "point Esso" du Web, un véritable instrument de paiement, reconnu par les banques au même titre que le dollar ou le franc.