Sous forme d’un jeu 3D, un Glasgow virtuel se dessine, aussi glauque que réaliste. Ses scénaristes ? Une artiste techno et quatre ados en mal d’équilibre psychologique.
Qu’elles servent à développer une esthétique, une atmosphère ou même de la littérature, les villes virtuelles sur Internet sont un espace en voie d’expansion. Dernière née du genre : DK City, apparue le 21 mai dernier et calquée sur la cité de Glasgow, fait partie des noyaux urbains où l’on ne s’ennuie pas. Que l’on clique sur un point de son plan - le parc municipal, le poste de police, un restaurant - et l’on obtient l’agrandissement de la zone choisie. Classique ? C’est le document d’accompagnement qui l’est moins.
Par exemple, cette lettre adressée par madame McFarlin de Hunter Street aux services du Parc de DK City : "Cher Monsieur, J’en ai plus que marre de toujours me plaindre de cette bande de hooligans qui traînent dans le parc juste devant ma maison. Cet endroit était très agréable et paisible. Il est devenu horrible et je ne veux plus y habiter. Alors, sauf si vous faites quelque chose, il va y avoir du grabuge et je pèse mes mots..."
Autre document, cet article de Caroline Hunter, reporter au Evening Times de DK City : "Hier, le poste de police de la ville a sauté et douze personnes sont blessées à l’hôpital et une personne est morte dans l’explosion d’hier. La seule chose qui compte pour tout le monde est qui a fait ça et le chef des pompiers de la caserne a dit que c’était un acte de totale destruction et qu’il était délibéré et que la personne qui avait fait ça n’était pas en état de se promener en liberté sur cette terre mais serait mieux à sa place dans un asile de malades mentaux."
New Media Scotland (sponsor):
http://www.mediascot.org/
DK City:
http://www.dk-city.net
Street Level (association de promotion de la photographie en milieu défavorisé, sponsor):
http://www.dk-city.net/dkcity/site/...