6/12/2001 • 19h03
Licencier, c’est (peut-être) risqué
Le directeur général d’Ericsson, Kurt Hellström, a reçu des menaces de mort. Peut-être liées aux 20 000 licenciements survenus cette année dans son entreprise.
Le courrier d’un chef d’entreprise recèle parfois des surprises. Pour Kurt Hellström, directeur général du fabricant de téléphones portables Ericsson, c’en était une mauvaise : une balle de calibre 9 mm, accompagnée du mot doux "Ton heure est venue, tu vas bientôt mourir". Ce n’est pas la première menace de mort qu’il reçoit, mais c’est la première qu’Ericsson prend au sérieux. Et l’entreprise suédoise se demande si le message ne pourrait pas émaner d’un des 20 000 employés licenciés depuis le début de l’année.
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