Retour à la cas prison pour trois délinquants sexuels texans, dénoncés par le mouchard informatique qui veillait à ce qu’ils ne se connectent pas sur des sites pornographiques ou pédophiles.
Trois délinquants sexuels américains sont retournés derrière les barreaux après avoir surfé sur des sites pornographiques. Cela se passe au Texas. Dans cet Etat, une partie des condamnés pour des actes de délinquance sexuelle, une fois placés en liberté surveillée, sont dotés d’un accès Internet très contrôlé. L’interdiction de toute connexion sur des sites pornographiques ou pédophiles fait en effet partie des règles à ne surtout pas enfreindre sous peine de retourner directement en prison.
Surveillance judiciaire et technique
Cette mesure a été mise en place à l’initiative de Sam Katz, un juge de San Antonio persuadé que " 70 % des premiers contacts entre des pédophiles et des enfants ont lieu sur Internet ". Le programme, lancé durant l’été 2000 par le magistrat , est aujourd’hui au point. Les personnes condamnées, bénéficiant d’une mesure de liberté conditionnelle, se connectent au Web via un fournisseur d’accès unique, le DCCI Internet Service de San Antonio, qui contrôle leur surf au moyen du logiciel de filtrage Self Control. Tous les sites pornographiques référencés dans la base de donnée de Self Control sont interdits d’accès et l’adresse IP de l’internaute est aussitôt localisée. Le fournisseur d’accès garde ensuite en mémoire les visites web effectuées par le délinquant et les transmet chaque semaine par e-mail à son agent de probation. C’est de cette façon que les trois délinquants ont été de nouveau épinglé.
http://dailynews.yahoo.com/h/nm/20011018/tc/crime_pornography_dc_1.html
Reuters
http://www.co.bexar.tx.us/
http://www.dcci.com/
Site de la DCCI Service