La société hollandaise, distributrice d’un logiciel de fichiers partagés, intente un procès à la société de gestion collective des droits de son pays.
Kazaa, en procès aux ...tats-Unis, est à présent victime de mesures de rétorsion aux Pays-Bas, son pays d’origine. Cette société hollandaise distribue un logiciel de partage de fichiers basé sur la technologie Fast Track, développée par une entreprise sœur aux Pays-Bas. Poursuivant sa grande offensive contre les systèmes peer-to-peer, l’industrie du disque américaine lui a collé un procès la semaine dernière, ainsi qu’à ses rivaux MusicCity et Grokster. Voyant cela, la SACEM hollandaise, c’est-à-dire la société de gestion collective des droits d’auteurs Buma/Stemra, refuse soudain d’attribuer à Kazaa une licence qui semblait sur le point d’être accordée.
Un système peu filtré
Selon ZDNet, Kazaa, s’estimant victime d’une injustice, a porté plainte devant un tribunal de son pays contre la Buma. L’entreprise se défend de toute responsabilité dans les actes de piratages commis avec son logiciel, parce que la société ne met pas à disposition des internautes un serveur centralisé pour la recherche de fichiers – contrairement à Napster. Aux ...tats-Unis, les avocats de l’industrie du disque prétendent au contraire que Kazaa aurait les moyens de contrôler le Réseau. Les experts se penchent sur la question.
Comme si ces ennuis ne suffisaient pas, le laboratoire Hacker’s Digest affirme que 6 % des fichiers circulant sur Kazaa seraient des virus. Le système est si peu filtré qu’il serait possible de renommer un fichier .mp3.vbs (virus) en .mp3, et de dissimuler ainsi la méchante bête. Mais qui donc a intérêt à poster des virus sur Kazaa ?