20/07/1999 • 17h51
L’adresse de la fortune
Comment un investissement d’une poignée de dollars a rendu riches quelques petits malins.
Au début du Web, la plupart des grandes entreprises n’avaient pas compris l’intérêt de disposer de leur adresse “.com”. Il suffisait de quelques dollars pour bloquer l’adresse url de son choix et certains internautes en ont profité pour s’approprier whitehouse.com ou telecom.com. Pour eux, aujourd’hui, c’est la fortune... Outre ceux qui ont proposé aux multinationales de racheter les url à leurs noms (texaco.com ou lufthansa.com), des internautes comme Kevin Sinclair sont aujourd’hui spécialisés dans les adresses considérées comme “basiques” par les entrepreneurs et qui se rachètent à prix d’or, comme computer.com. Kevin Sinclair avait payé 40 dollars, il y a cinq ans, pour cette url. Il vient de la revendre 500 000 dollars (environ 3 millions de francs) à un entrepreneur du Massachusetts, avec en plus une option non négligeable sur des actions de son entreprise. Bill Fisher, lui, a vendu beer.com au même homme d’affaire, et si ce dernier réussit à revendre l’adresse à l’une des grandes brasseries américaines, le père Bill pourrait faire une culbute de plusieurs millions de dollars. Pour la petite histoire, l’adresse wallstreet.com a été vendue pour près de 3 millions de francs, il y a quelques mois. Parmi les acquéreurs les plus enthousiastes (mais finalement déçus car ils ne l’ont pas emporté), on trouve des responsables de sites pornographiques.
http://www.computer.com
http://www.computer.com
http://www.beer.com
http://www.beer.com
http://www.wallstreet.com
http://www.wallstreet.com
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