Trop confiant dans sa relation avec sa responsable, un cadre anglais vient de se faire licencier pour lui avoir envoyé, par e-mail, une blague indélicate.
Il ne faut jamais surestimer l’amitié que vous croyez partager avec votre patron. John Crook, un cadre anglais, en a fait tout récemment la douloureuse expérience. Responsable régional dans la firme de recrutement Manpower Services, l’employé a été licencié suite à l’envoi d’un message électronique à sa boss, Angela Brunton. Bien intentionné, l’e-mail de John Crook recommandait l’octroi d’une augmentation à l’une de ses collaboratrices. Seulement après avoir amplement vanté les mérites professionnels de sa collègue, le manager s’est laissé aller à une blague indélicate. L’argument de fin de message était : "
...Et, en plus, c’est un très bon coup." La plaisanterie n’a visiblement pas été du goût de la responsable qui a aussitôt licencié le manager. Devant le tribunal John Crook a contesté son renvoi avec des arguments qui n’ont pas convaincu : il pensait faire sourire la responsable qu’il connaissait bien. Aggravant un peu plus son cas, l’employé a même assuré au juge que la missive avait fait rire la collègue dont il parlait dans son e-mail... Insensible à la démonstration, le tribunal ne lui a pas donné raison. Une position attendue dans un pays où
les entreprises ne rigolent pas avec l’utilisation des messageries électroniques au travail.