Boo, l’une des icônes de la nouvelle économie, a astucieusement choisi la veille d’Halloween pour faire son retour sur les écrans d’ordinateurs. Dans une version "club où l’on cause branché".
Miss Boo est de nouveau à l’accueil. Sourire aux lèvres et lentilles vert émeraude aux yeux. Elle a juste perdu 880 millions de francs. Mais elle propose des fringues toujours aussi branchouilles. Jupes à motifs de papier peint, vestes en skaï, baskets de ville, on y trouve l’indispensable garde-robe du trendy année 2000. Boo, le site de vêtements branchés, est revenu aujourd’hui sur les écrans. Oubliée la faillite retentissante, le Boo nouvelle version n’est plus qu’un intermédiaire entre les acheteurs et une soixantaine de sites de vêtements. Il ne vit désormais que de pourcentages sur les ventes.
Finis les millions de dollars dilapidés. Vive la Boo-party, la nouvelle communauté mode. Le site marchand est devenu communautaire avec chat et autres forums de discussion. Ben Narasin, le PDG de Fashionmall, reconnaît avoir racheté le nom de domaine, car "Boo est l’une des dix marques de l’Internet les plus reconnues au monde". Les jeunes branchés peuvent y parler sexe, gadget technologique, nuit de folie ou évasion. Histoire de vérifier - comme l’annonce le site - que "le style ne meurt jamais".