Disobey.com recense les sites fantômes. Afterlife, lui, gère les pages web après la mort de leur auteur. Encourageant.
Le
cyberespace est vivant. Des sites naissent, d’autres meurent...
Et c’est bien ça qui choque certains. Pourquoi n’y
aurait-il pas une vie après le web ? Mais pourquoi des sites
devraient-ils être abandonnés ou disparaître ?
Disobey.com (http://www.disobey.Com/ghostsites)
a décidé de réagir. Depuis trois ans, son responsable,
Steve Baldwin, recense, répertorie et classe tous les sites
à labandon. Ceux dont la dernière mise à
jour remonte parfois à plusieurs années. Sur http://www.disobey.Com/ghostsites,
on trouve, par exemple, le site http://www.sell.com
qui nest composé que dune page daccueil sans
aucun développement. Idem pour Volcano (http://www.volcano.com/)
qui erre dans le cyberespace sans nouveaux développements...
Beaucoup plus marrant, le 404 Research lab (http://www.plinko.net/404/)
sest donné pour mission détudier et
déradiquer lhorrible ’404 Not Found’ errors.
Il recense et classe les meilleurs erreurs 404, et les
sites qui en sont victimes. Une mailing-list sur les derniers 404
en ligne est même proposée.
Dernières volontés
Afterlife (http://www.afterlife.org/)
a un autre objectif. Ce site se propose de soccuper de pages
web, après la mort de leur(s) auteur(s). David Blatner, responsable
dAfterlife, qui se veut aussi association et organisation non
lucrative, explique :Les questions concernant la vie et la mort
sont trop souvent négligées et trop de gens meurent
en ne laissant que leur souvenir ou une mince pierre tombale. Afterlife
veut changer cela. Nouvellement créé, Afterlife
na pas encore de clients mais se prépare
à de multiples demandes. Notre principal problème
concerne le temps. Nous sommes aujourdhui capables de maintenir
en létat des sites pendant 5 ou 10 ans. Mais comment
être sûrs de pouvoir protéger des documents numériques
pendant 100 ou même 1000 ans ? sinquiète
David Blatner. Il explique quil a eu lidée de ce
site très particulier lorsquun ami lui a demandé
sil accepterait de soccuper et dhéberger
son site, après sa mort. Dernières volontés
Le testament numérique est né !