Cela fait des années qu’on parle. La voiture électrique devait être la clé du problème, le grand remède à la pollution. Silencieuse, peu coûteuse d’entretien, elle était surtout entièrement propre... Commercialisée par plusieurs grandes marques, elle n’a pourtant pas remporté un grand succès. Les accros du moteur à essence n’ont pas cessé de lui reprocher les faibles capacités de ses batteries et le nombre insuffisants de bornes permettant de la recharger. Difficile donc de se passer d’essence mais, possible, en revanche, de l’économiser : Volkswagen va lancer, l’année prochaine, une voiture consommant trois litres d’essence aux cent kilomètres et possédant pratiquement les mêmes caractéristiques que les autres voitures beaucoup plus gourmandes. Mais la grande affaire de l’an 2000 seront les véhicules hybrides, mi-essence mi-électricité. Certains constructeurs ont imaginé des petits moteurs à fuel uniquement destinés à recharger les batteries électriques qui, ainsi, deviennent autonomes. D’autres ont inventé des engins qui, en fonction de l’allure passent de l’électricité à l’essence, utilisant l’une ou l’autre des énergies : électrique pour le démarrage et les accélération (tous deux très polluants) et essence pour le rythme de croisière... Toyota veut lancer, pour sa part, l’hybride d’hybride ! Un engin qui combine les avantages des deux systèmes mutants cités plus hauts. Baptisée Prius - comme " avant ", soit " en avance sur son temps " -, cette voiture du futur utilisera la puissance et l’endurance du fuel, sans qu’il s’accompagne de ses inconvénients polluants. Un micro processeur, intégré au moteur, dosera les plaisirs. Démarrage, donc sur les batteries à électricité, mélange fuel et essence dès que l’auto prend de la vitesse, à nouveau électricité pour de vives accélérations, et ainsi de suite. Nul besoin de recharger les batteries : le moteur au fuel s’en est chargé... S’affichant grand défenseur de l’environnement, Toyota va également commercialiser des véhicules recyclables à 90%. Pour la pollution, on ne sait pas, mais pour les ferrailleurs c’est certain : ils ne survivront pas au XXIème siècle.

http://www.toyota.com
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