Nouvelle journée de grève dans une plus grosses boîtes américaines de téléphonie et les discussions bloquent toujours sur les mêmes questions. Avec une de plus : la direction s’est plainte d’actes de vandalisme sur ses bâtiments et de harcèlement sur ses managers.
Les communiqués tombent et se ressemblent. Et la formule s’est figée : "les négociations continuent. Nous avons négocié quelques points, mais il reste d’importantes questions à régler." Dehors, 86 000 salariés de Virezon, une des plus grosses boîtes américaines de téléphonie, connaissent leur quatrième jour de grève. Le syndicat qui représente 72 000 grévistes, le Communications Workers of America (CWA), précise que les discussions butent toujours sur les mêmes points "en particulier celui de la sécurité de l’emploi".
Jets de bouteilles et d’œufs ?
Côté direction, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne se raconte en millions de dollars. Verizon communication vient de racheter pour 800 millions de dollars son principal rival, NorthPoint Communications Group Inc. La mauvaise ne se chiffre pas encore. Selon Steven Marcus, responsable de communication : "Verizon a recensé 948 incidents de vandalisme et de harcèlement depuis le début de la grève, dont la moitié à New York." La compagnie a porté l’affaire devant les tribunaux. Elle a obtenu à New York, en Pennsylvanie et dans le Delaware que les piquets de grève soient installés à plus de trois mètres des entrées de bureau. Un climat suspicieux qui ne facilite pas les négociations.
Chez CWA, la réaction a été immédiate : "En période calme et sans conflits, il y a des centaines d’actes de vandalisme commis contre les sociétés de téléphonie. Nous n’avons commis aucun acte de vandalisme et nos membres mènent une action de protestation paisible et dans les règles." Les managers parlent de bouteilles et d’œufs jetés sur eux.
http://www.verizon.com/
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http://www.cwa-union.org/
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