En quelques jours, une trentaine de sites, dont celui de la Bibliothèque nationale de France, ont été défigurés par un hacker. L’auteur souhaitait apporter son soutien à Napster.
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The Save Napster Hack Attack, Episode 3 (voir illustration). Voilà ce qui remplaçait mardi 15 août l’habituelle page d’accueil du site de la Bibliothèque nationale de France (BNF). La BNF n’est pas la seule victime de cette opération de soutien au programme de partage de fichiers MP3. En quelques jours, une trentaine de sites, dont ceux de la NASA, de la Poste norvégienne et de plusieurs banques internationales, ont été défigurés. À chaque attaque, l’auteur du tag - la signature laissée est un mail, pimpshizpimpshiz@aol.com - poussait un coup de gueule contre l’attitude du groupe Metallica et de la Recording Industry Association of America (RIAA), adversaires acharnés de Napster. Très virulent contre l’industrie américaine du disque, le pamphlet se terminait par une attaque contre ces labels qui "redistribuent 5 % de leurs recettes aux artistes". Bizarrement, l’assaillant a pris soin de préciser qu’il n’avait aucun lien avec Napster et qu’il n’était même pas un utilisateur convaincu du programme.
Surprise à la BNF
Côté BNF, la situation a pu être rétablie mercredi matin vers 10 heures. Mais l’équipe multimédia avoue avoir été surprise par l’audace du ou des hackers. "Nous sommes régulièrement soumis à des attaques-réseaux, mais cette fois, les pirates ont bel et bien mis en défaut nos paramètres de sécurité", soupire le Webmaster. Si un nouveau serveur a été mis en place pour relancer le site, l’ancien a été conservé pour poursuivre les analyses. Et améliorer les défenses.