"Pourparlers préliminaires en vue d’un rachat." Ces quelques mots de la direction de scoot.com ont suffi pour faire bondir de plus de 60 % l’action de l’annuaire professionnel en ligne. La société britannique, dans laquelle Vivendi Universal a pris une participation de 22,4 % - et 50 % de Scoot Europe -, affiche une mauvaise santé financière notoire. Entre septembre 1999 et décembre 2000, la perte avant impôts s’est établie à 72 millions de livres (756 millions de francs), contre 21,1 millions pour l’exercice précédent (plus de 221 millions de francs). Scoot a ainsi récemment mandaté Merrill Lynch & Co, une banque d’affaires, afin d’étudier "toutes les options stratégiques possibles" d’ici à juin prochain. La vente en fait bien sûr partie. Et Vivendi Universal est le premier sur les rangs. Le groupe de Jean-Marie Messier vient de proposer un peu plus d’un milliard de francs, alors que jusqu’ici, il avait toujours nié être intéressé par le rachat de cette entreprise présente en Grande-Bretagne, France, Belgique et Pays-Bas. Au plus fort de son activité, Scoot.com a valu 18,3 milliards de francs.

Scoot:
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