La loi kenyane n’interdit à personne l’accès au Réseau. Aucun texte restrictif ou coercitif n’a été promulgué à l’encontre des médias en ligne. La plupart des quotidiens nationaux kenyans disposent d’un site et, à ce jour, aucune intervention allant à l’encontre de la liberté du Réseau n’a été constatée. Cependant, la Commission à la Communication du Kenya (CCK), la structure chargée de réguler, entre autres, l’Internet, est notoirement sous les ordres du président de la République Daniel Arap Moi qui l’a déjà utilisée à des fins politiques personnelles. En décembre 2000, l’annonce par la CCK de la fermeture du KIXP, un réseau local reliant les fournisseurs du pays, apparaît clairement comme une manœuvre pour promouvoir le fournisseur d’Etat, Telkom Kenya. Officiellement, le KIXP est " illégal ", les fournisseurs d’accès regroupés au sein du Tespok, ne possédant pas de licence pour opérer l’installation. Le Tespok rétorque qu’ils a demandé et obtenu une autorisation de la CCK avant de lancer son projet.
Fiche technique :
Population : 29 millions
PIB par habitant par an : 980 dollars
Fournisseurs d’accès à Internet : une quarantaine
Internautes : 200 000
Un service Internet accessible au public depuis 1995, 30 000 comptes e-mail : le Kenya dispose d’un réseau étoffé, accessible dans les grandes villes du pays. Il souffre cependant de la saturation du réseau téléphonique.
Telkom Kenya
http://www.eafix.net
Tespok
http://www.tespok.co.ke
Pour acheter le rapport Les Ennemis d’Internet sur 00h00.com:
http://www.00h00.com/direct.cfm?tit...