Une dizaine de journaux, dont l’hebdomadaire d’opposition Le Messager, disposent de sites. Cette activité est suivie de près par le pouvoir : en novembre 2000, le ministre de la Communication, Jacques Fame Ndongo, a sévèrement protesté contre un reportage de la BBC, à propos de la découverte d’un "charnier" à Douala et d’assassinats politiques dans les provinces du sud-ouest et du nord-ouest. "Il n’est pas jusqu’à Internet qui n’ait relayé ces élucubrations", a-t-il tonné. En août, un hébergeur, Wagne.net, a été l’objet d’attaques de la presse gouvernementale. Motif : il hébergeait le site d’une maison d’édition, qui lui-même présentait un lien vers un site international, lequel fournissait à son tour un lien vers celui d’un parti sécessionniste anglophone, le SCNC, qui veut créer la république fédérale du Sud Cameroun. Aucune législation spécifique à Internet n’a cependant été adoptée.
Fiche technique
Population : 14,7 millions d’habitants
PIB par habitant et par an : 1 474 dollars
Population urbaine : 48,1 %
Fournisseurs d’accès à Internet : 15
Internautes : 20 000
Le Cameroun est connecté depuis avril 1997. Internet est accessible à Yaoundé, Douala, et Buéa. Les deux premières villes du pays comptent aujourd’hui une cinquantaine de cybercafés chacune.
Wagne.net:
http://www.wagne.net
Le Messager
http://www.wagne.net/messager/
Site sécessionniste anglophone:
http://www.southerncameroon.org
Pour acheter le rapport Les Ennemis d’Internet sur 00h00.com:
http://www.00h00.com/direct.cfm?tit...