La firme plaide sa cause devant la cour d’appel de Washington, les 26 et 27 février. Elle espère annuler le démantèlement prononcé par le juge Jackson.
Une fois de plus, les avocat de Microsoft du cabinet Partner, Sullivan et Cromwell se sont employés à démonter les accusations de pratiques anti-concurrentielles portées contre la firme de Bill Gates. Lundi 26 février, ils répondaient aux juges de la cour d’appel de Columbia, à Washington, dans le cadre du procès antitrust en cours depuis sept ans et intenté par le gouvernement américain. Prévues pour durer deux jours, les plaidoiries étaient accessibles en ligne et en direct. Au choix, la version ultra-minimaliste de abcnews (le son sans aucune indication), ou la retransmission de C-span.org, sous forme de diaporama sonore (plus facile pour se repérer).
Bush mieux disposé que Clinton
La journée de lundi était consacrée aux questions de pratiques anti-concurrentielles. La défense a dû, une fois de plus, expliquer en quoi le fait de rendre le navigateur Internet Explorer indissociable du système d’exploitation Windows n’avait pas - selon elle - causé de tort illégalement aux logiciels concurrents tels que Netscape. Les avocats ont également contré les accusations de pratiques commerciales agressives portées contre Microsoft. Mardi 27 février, les avocats de Microsoft devraient s’employer à démonter la décision prononcée en première instance par le juge Jackson, visant le démantèlement de l’entreprise en deux entités distinctes. Ils devraient, notamment, mettre en cause l’impartialité du juge. Dans les médias,Thomas Penfield Jackson avait traité d’"immatures" les dirigeants de Microsoft et estimé que Bill Gates avait une légère tendance à se prendre pour Napoléon. La cour d’appel de Columbia a déjà donné deux fois raison à Microsoft dans d’autres procédures. D’aucuns y voient un signe favorable pour la firme de Bill Gates, à l’égard de laquelle l’équipe du président Bush passe pour être beaucoup mieux disposée que l’équipe Clinton. En tout état de cause, la cour d’appel pourrait ne pas se prononcer avant le mois de juin.
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