Quand Bill Gates négocie, la valeur de sa société grimpe...
Des officiels du ministère américain de la Justice ont rencontré, mercredi et jeudi, les procureurs des 18 Etats parties au procès, pour discuter d’un possible arrangement avec Microsoft. L’accord donnerait non seulement plus de latitude aux fabricants d’ordinateurs pour incorporer à leurs machines les logiciels de leur choix, mais aussi un plus grand accès au code du système d’exploitation Windows.
Le juge Colleen Kollar-Kotelly a fortement incité les parties à trouver un accord pour le vendredi 2 novembre. Une décision d’appel, en juin, ayant confirmé que Microsoft a illégalement maintenu son monopole sur les systèmes d’exploitation, la firme de Bill Gates a intérêt à trouver un accord pouvant satisfaire tout le monde si elle ne veut pas être lourdement sanctionnée, de façon unilatérale. Le problème, pour elle, réside dans la conviction de certains procureurs d’Etats que l’accord actuellement en discussion ne serait pas suffisant pour limiter les comportements anti-concurrentiels de Microsoft. Un sentiment encore plus fort depuis le lancement de Windows XP.
Les marchés, eux, attendent visiblement un accord à l’amiable : la rumeur d’un arrangement possible ayant atteint les analystes, le cours de Microsoft a augmenté de 4,5% à l’ouverture de la Bourse de New York de jeudi matin...