Linux est libre, même en livre.
Conformément à la philosophie qu’ils décrivent, les auteurs de Logiciels libres mettent leur livre sur le Web.
Quand on écrit sur les logiciels libres, difficile de ne pas, soi-même, montrer l’exemple : Jean-Paul Smets-Solanes et Benoît Faucon, auteur d’un livre sur ce thème chez Edispher (www.edispher.fr) ont décidé, en accord avec leur éditeur, de mettre louvrage sur le Web (www.freepatents.org/liberty). Près de 50 % du contenu est totalement ouvert, cest-à-dire quon peut y faire des changements, des insertions, des améliorations, sur le modèle même des logiciels libres. Bien sûr, ce contenu est totalement libre pour des diffusions internes, ou même pour dautres ouvrages sur le sujet !
Mais il reste lautre moitié du livre qui, lui, restera soumis au droit dauteur pendant une année avant dêtre totalement ouvert et libre.
Lauteur précise que " le chapitre sur le droit a été rédigé en collaboration avec un avocat d’un grand cabinet parisien et donne une vue synthétique des questions juridiques posées par les logiciels libres (www.freepatents.org/liberty/droit.html) ". Pour ceux que Linux tente, "le chapitre Solutions permet de prendre connaissance rapidement de l’étendue des applications de Linux (www.freepatents.org/liberty/solutions.html) ". Quant au chapitre "Europe", il met le doigt sur lun aspect des plus intéressants : l’intérêt des logiciels pour une politique industrielle européenne du logiciel. " On trouve beaucoup de petits éditeurs de logiciels en Europe, explique Jean-Paul Smets. Or les petits éditeurs vivent mieux sur un marché concurrentiel et les logiciels libres stimulent la concurrence. Conclusion : les logiciels libres constituent une chance à saisir pour favoriser les industriels européens du logiciel (et plus généralement, tous les petits éditeurs de logiciels du monde). " (www.freepatents.org/liberty/euro.html)
Sont publiées également sur le Web des adresses, des références, des URL, des sociétés et une sélection de logiciels.
Léditeur, lui, reconnaît que, de toute façon, un livre sur les logiciels na quune durée de vie limitée : dans un an, il faudra de toute façon améliorer le contenu, la situation du logiciel libre ayant certainement énormément évolué pendant ce laps de temps. La perte dexploitation ne sera donc que mineure, voire inexistante. Tout de même, et cela vaut la peine dêtre mentionné, 10 % des royalties seront versées pour soutenir Linux Center, le site portail francophone autour de Linux et des logiciels libres (http://www.linux-center.org).