Après Freesbee, c’est au tour des salariés de la filiale française de Lanetro, un guide urbain en ligne d’origine espagnole disponible pour six villes de France, de faire grève. Depuis quelque temps, rien n’allait plus entre la direction les salariés. Ces derniers accusent les gérants de la start-up de réduire massivement les effectifs en utilisant des méthodes peu glorieuses : harcèlement moral pour obtenir des démissions forcées, licenciements abusifs en invoquant des fautes graves ou légères, etc. ...videmment, les membres de la direction contactés, en France ou en Espagne, nient avoir recours à de telles pratiques et démentent même la réalité des licenciements. Reste que les salariés interrogés affirment qu’une enquête de l’inspection du travail est en cours et qu’au moins deux des personnes licenciées s’apprêteraient à attaquer Lanetro aux prud’hommes.

Dialogue social dans les start-ups ?

Outre l’inspection du travail, des salariés ont également contacté le BETOR-PUB CFDT, un syndicat qui intervient auprès de sociétés de la nouvelle économie, pour mieux s’organiser. Ce dernier a répondu en les appelant à se mettre en grève l’après-midi du vendredi 2 mars et à se réunir sur le parvis de la Cité des Sciences et de l’Industrie. Dans un communiqué publié sur son site, le syndicat demande que les start-ups respectent la réglementation ainsi que le dialogue social, notamment en négociant un plan social dès lors que plus de dix suppressions d’emplois interviennent.