La presse américaine a largement glosé sur le sujet : les prolétariens de la Silicon Valley existent. Ils sont ainsi plusieurs milliers à être sous-payés et surexploités. Salaires de misère pour les petites mains de la programmation… Mais les conditions de vie des rois de la Valley sont-elles beaucoup plus enviables ? Ce n’est pas si sûr car le plaisir de bosser dans une start-up (fun, créativité et enrichissement rapide) a aussi un prix : votre vie… ou au moins 80 heures, par semaine, de celle-ci. Les blagues (allègrement forwardées) qui traînent sur le Net sont éloquentes. Exemple : que signifie être un travailleur moderne ? Réponse  : pour vous, nettoyer la cuisine veut dire jeter les sacs de fast-food qui traînent sur le siège arrière de votre voiture. Vous n’avez pas de nouvelles de votre famille parce qu’ils n’ont pas d’e-mails. Vous êtes très excité le samedi car vous pouvez porter un vieux sweat au bureau. Vous dites que vous prenez votre après-midi quand vous partez à 17h00… Rions très fort et très jaune  !

Pas plus de huit heures par jour !

En attendant cette loi, un site très drôle raconte, sur le mode grinçant, la vie des esclaves du Net . À ne surtout pas louper : un article sur le monde merveilleux de l’IPO (Initial Public Offering), le pays magique de l’introduction en bourse dont rêvent toutes les start-ups. Ou encore le test “Etes-vous un netslave  ?”. Annoncé comme un mensuel, Netslaves nouvelle édition devait être mis en ligne le 15 juillet. À la fin du mois, il n’était toujours pas actualisé. Par manque de temps ?