La société de conseil en solutions informatiques a déposé le bilan pour ses activités américaines.
En cessation de paiement, la société américaine de conseil en solutions informatiques MarchFIRST s’est placée sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. C’est loin d’être une surprise : depuis novembre 2000, moment auquel elle a décidé une première vague de 1 000 licenciements, la société enchaîne les annonces catastrophes. Le temps des envolées boursières (le cours a culminé à 80 dollars en décembre 1999) et des slogans triomphalistes ("a new world, a new way") est bien loin.
Les créanciers d’abord
Le 2 avril 2001, MarchFIRST avait annoncé la cession d’une vingtaine de ses agences nord-américaines à Divine, un cabinet de conseil basé à Chicago. Jeudi 12 avril, la société a confirmé cette vente à laquelle s’ajoute la cession d’autres pans de ses activités et d’autres actifs. Cette "vente par appartements" devrait se poursuivre dans le cadre de la liquidation. Les activités européennes de MarchFIRST doivent, pour l’instant, continuer de fonctionner normalement, en attendant que la maison mère leur trouve un repreneur. Toutes les rentrées financières serviront à rembourser les créanciers de MarchFIRST dans un premier temps, puis ses actionnaires. Mais déjà, la société prévient que ses actionnaires ordinaires (le cours de la société se morfond autour de 0,3 dollar) n’ont pratiquement aucune chance de toucher le moindre dédommagement.
http://www.marchfirst.com
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