Des sociétés siglées Linux en Bourse, de grands éditeurs de logiciels donnant leurs code-sources à n’importe qui... L’esprit du « libre » serait-il récupéré par le marché ? Fini la philosophie « free software » ? Pas sûr. La révolution du « libre » bouleverse encore les mentalités. Les associations de défense du logiciel libre ferraillent contre la brevetabilité des logiciels et la Licence d’Art Libre permet de s’affranchir des contraintes du copyright. Après l’échec de Napster, une deuxième révolution va bouleverser le partage des fichiers. Gnutella ou FreeNet achèvent de conquérir les internautes. Pour la renaissance du Réseau ?
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Retrouvez
dans le magazine Transfert n°8 l’article complet : "Les chemins
de la liberté" :
une interview d’Olivier Blondeau, sociologue et co-auteur de "Libres
enfants du savoir numérique" et un article sur l’après
Napster.
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En attaquant Napster, l’industrie américaine du disque pensait mettre un coup d’arrêt au piratage musical sur Internet. L’effet inverse pourrait bien se produire. Harcelé par le groupe de heavy-metal Metallica, Napster, éditeur d’un logiciel de partage de fichiers MP3, a choisi de radier de ses serveurs quelque 320 000 internautes identifiés comme ayant illégalement copié des fichiers musicaux. Résultat : la plupart se sont rabattus sur d’autres réseaux d’échanges, Gnutella et Freenet. Plus riches en contenu, ces programmes protègent également mieux l’anonymat de leurs utilisateurs en rejetant toute possibilité de contrôle. A l’heure où marchands et états tentent d’imposer leur loi au Réseau, c’est une nouvelle forme de résistance communautaire qui se développe. Retrouvez notre dossier "à suivre", Le partage de fichiers réinvente Internet