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26/03/2001 • 16h17

Les bonnes vieilles recettes de Microids

Boudé par la Bourse à l’automne dernier, l’éditeur et distributeur de jeux vidéo français se tourne de nouveau vers le capital-risque. Et devrait tenter une nouvelle introduction en Bourse avant la fin 2001.

C’était le 17 octobre dernier, dans le cadre feutré du théâtre de la Comédie des Champs-Elysées, à Paris. Elliot Grassiano présentait Microids (développeur, éditeur et distributeur de jeux), la société qu’il préside, à un parterre d’analystes financiers, à quelques jours de son introduction sur le Nouveau marché de la Bourse de Paris. Au sortir de la séance de questions-réponses, un cadre dirigeant de Microids confiait : "Je n’ai jamais vu un tel scepticisme des analystes vis-à-vis des entreprises de nouvelles technologies." Quelques jours plus tard, Microids annonçait le report sine die de son introduction en Bourse, qu’elle préparait pourtant depuis la fin de l’hiver 2000. Six mois plus tard, les analystes doutent plus que jamais du potentiel des entreprises de nouvelles technologies. Les marchés financiers ne semblent pas pouvoir interrompre leur dégringolade. Le secteur des jeux vidéo est particulièrement affecté et les titres des français Cryo, Infogrames ou Titus se sont littéralement effondrés ces derniers mois. Dans ce contexte de massacre boursier, Microids change temporairement son fusil d’épaule. L’éditeur des jeux L’Amerzone, Les Fourmis ou Nike the mission vient de lever 7,5 millions d’euros auprès d’investisseurs financiers (Crédit Lyonnais Capital Investment, Sofinindex, la Compagnie financière Rotschild Asset Management , BNP Private Equity et Cita). Interview d’Elliot Grassiano, PDG de Microïds

Vous annoncez une levée de fonds de 7,5 millions d’euros (49,2 millions de francs) auprès de capital-risqueurs. L’entreprise Microïds aurait-elle renoncé à s’introduire en Bourse ?

Nous avions tenté d’introduire Microïds en Bourse, au mois d’octobre dernier, et avions stoppé la procédure en raison de mauvaises conditions de marché. Dès lors nous avons pris contact avec des investisseurs financiers. Et, la tendance boursière ne s’étant pas inversée, nous avons concrétisé avec ces investisseurs. Nous ne pouvions pas nous permettre d’attendre plus longtemps car notre développement nécessite des investissements importants. Pour autant, la machine ne s’arrête pas après cette levée de fonds et nous espérons toujours entrer en Bourse avant la fin de l’année 2001, si les conditions du marché s’y prêtent.

Qu’allez-vous faire de ces 7,5 millions d’euros ?

Cette somme soutiendra notre développement et nous permettra d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour 2001. 80% de cette somme financera le développement des jeux que nous sortirons cette année et au début 2002. Les 20% restants financeront le démarrage de nouvelles structures de distribution. Nous ouvrons ainsi en ce moment une antenne au Canada, à Montréal, avec à terme l’idée de toucher le marché américain.

Etes-vous parvenu à respecter les objectifs de l’année 2000, malgré le report de l’introduction en Bourse ?

Nous respectons à peu près l’objectif fixé par le business plan, avec un chiffre d’affaires de 14,88 millions d’euros (98 millions de francs) pour l’année 2000 [l’objectif annoncé était de 104 millions de francs, NDLR] et un résultat net de 0,35 million d’euros (2,3 millions de francs). Nous respectons également nos objectifs sur le début 2001, même si l’essentiel du chiffre d’affaires se fait en fin d’année.

Les créateurs de jeux - Kalisto l’a illustré tout récemment - traversent une phase de graves turbulences. Pensez-vous que la situation du secteur puisse s’améliorer cette année ?

Je ne lis pas dans une boule de cristal. On pressent la reprise pour la fin 2001, peut-être un peu avant, peut-être un peu après. Pour ce qui concerne les turbulences actuelles, l’un des éléments déterminants a été l’annonce par Sony, à la fin 2000, de la mise en place d’un nombre de PlayStation 2 inférieur à ce qui était prévu. L’ensemble des éditeurs ont été sanctionnés par les marchés, même ceux qui, comme Microids, n’avaient pas encore sorti de titre sur PlayStation 2. Quant à l’épisode Kalisto, il ne permet pas de tirer de conclusions sur la santé du secteur. Il ne faut y voir que les mésaventures d’un acteur qui n’est d’ailleurs qu’un développeur de jeux. Du reste, cela nous conforte dans notre stratégie, qui consiste à contrôler l’édition et la distribution de nos jeux. Le client de Microids c’est le public, pas un éditeur de jeu qui peut renoncer à s’engager au dernier moment.

 
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