"Vous connaissez des professions libérales qui acceptent la carte bleue ?", demande Francis Teitgen, bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris. Heu... non. Les avocats seront donc les premiers de l’espèce à s’équiper de terminaux de paiement. Ils en parlaient au moins depuis 1995, mais la compatibilité de ce mode de règlement avec "la confidentialité de la prestation de l’avocat" les freinait. Ils le feront à partir du mois d’octobre 2000, au nom, cette fois, de "la transparence des relations d’argent avec les clients". En janvier 2001, leurs clients pourront même les payer de cette manière en trois fois et sans frais. Que demande le peuple ? Que les quelque 15 000 avocats parisiens acceptent de louer les terminaux nécessaires auprès du Crédit Lyonnais et de BNP-Paribas, partenaires de cette modernisation tant espérée. Mais personne aujourd’hui n’est capable de dire combien sauteront immédiatement le pas.

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