Selon Jupiter MMXI, le chiffre d’affaires de la publicité en ligne mondiale sera de 29 milliards d’euros en 2006.
"Un tiers des annonceurs traditionnels estime que le coût de la publicité en ligne est encore trop élevé, malgré la baisse constatée au cours de ces derniers mois." Le rapport de la société d’études Jupiter MMXI est clair : non contents de voir les tarifs de pub dégringoler, la faute au e-krach, les annonceurs voudraient que ces maigres revenus des sites "gratuits" chutent un peu plus bas... Y ‘a qu’à cibler un peu mieux les internautes, auraient-ils expliqué à Jupiter MMXI. Faudrait aussi voir à laisser place à la "création" - vous savez, ces nouveaux formats publicitaires qui bougent et qui font du bruit, récemment apparus chez certains.
Le Web défiguré
Bref, rien de très réjouissant, mais c’est une tendance lourde de l’économie : la pub est toujours un peu plus encombrante. D’ailleurs, les annonceurs déçus n’ont aucunement l’intention de quitter les lieux. Ceux qui râlent maintiennent leurs budgets. En 2006, la pub en ligne représentera 29 milliards d’euros dans le monde, selon les prévisions du cabinet de conseil. Logique. Bientôt, les sites gratuits qui ont survécu vont devenir payants à plus ou moins forte dose. Ceux qui s’accrochent au modèle publicitaire seront plus que jamais pieds et poings liés auprès des annonceurs, qui savent qu’il n’y a plus de capital-risqueurs et que les ex-start-ups ont perdu de leur superbe. Le Web taxé, le Web défiguré, vous prendrez quoi, vous ?