Il fallait bien l’institut de recherche des "Girl Scout" américaine pour faire cette étude : 30 % les adolescentes interrogées pour l’enquête réalisée par cet organisme affirment avoir été victimes de harcèlement sexuel en ligne. Et seulement 7 % disent en avoir parlé à leurs parents, par peur de la réaction (et notamment par crainte d’une interdiction d’aller en ligne...).Principaux accusés : les chats rooms, les forums de discussion en direct.
Pourtant, ces jeunes filles sont des habituées de l’Internet. Selon l’étude, il fait partie de leur mode de fonctionnement normal, et elles se connectent de deux fois par semaine à plusieurs fois par jour.
Elles affirment aussi que le Net leur permet d’acquérir une certaine assurance et une certaine confiance en elle, et qu’elles apprécient pouvoir y exprimer des émotions intenses qu’elles n’oseraient pas extérioriser par d’autres moyens de communication. Elles aimeraient aussi que leurs parents s’impliquent plus dans leur façon d’utiliser l’Internet, mais sans censure.
Interrogées sur leur façon de prendre des décisions face à une situation "délicate" en ligne, 84 % répondent se fier à leur propre bon sens. Et 4 % affirment que "rien n’est vraiment mauvais en ligne, puisque ce n’est pas réel"...
Le site du Girl Scout Research Institute
http://www.girlscouts.org/about/Res...