Le Wap peut trembler. L’opérateur téléphonique néerlandais KPN a annoncé son intention d’introduire prochainement la technologie d’Internet cellulaire I-mode dans quatre pays d’Europe, dont les Pays-Bas et la France. Certains indices le laissaient présager. Par exemple, la récente entrée du Japonais NTT DoCoMo dans le capital de KPN (à hauteur de 15 %). On pouvait cependant penser que le leader japonais en matière de téléphonie mobile visait les licences de téléphonie de troisième génération (le 3G). Chez NTT au Japon, des voix officieuses n’excluaient pas, toutefois, si la demande se faisait sentir, de fournir la technologie I-mode sur d’autres marchés que celui de l’archipel nippon. I-mode y compte plus de 11 millions d’abonnés et 20 000 sites dédiés.

Connexion permanente

Les atouts de cette technologie ? Une connexion permanente à Internet, un système de facturation (similaire au futur GPRS) basé sur le nombre d’informations téléchargées et non sur la durée comme cela se pratique actuellement sur le Wap. De plus, l’I-mode permet de visualiser des sites Internets "classique", sans que les concepteurs aient besoin d’adapter leurs sites via un langage de programmation spécifique, comme cela se fait pour le Wap. Pour certains, ce dernier est une norme déjà dépassée, de part sa lenteur de transmission. Bill Gates lui-même, ne croit pas au format wap, si l’on en croit son allocution au Salon Computerworld. Avec l’arrivée imminente en France du GPRS au débit confortable et de l’I-mode, le Wap pourrait bien passer directement au rayon des souvenirs.