Jan de Wit, le jeune créateur du virus " Anna Kounikova " qui avait fait la une en février dernier, comparaissait jeudi dernier devant la justice néerlandaise.
Le créateur de Kournikova devant la justice Jan de Wit, le jeune créateur du virus
"
Anna Kounikova " qui avait fait la une en février dernier, comparaissait
jeudi dernier devant la justice néerlandaise. Benjamin Cherrière Le mail promettait
une photo de la joueuse de tennis Anna Kournikova en petite tenue. Une tentation
trop grande pour de nombreux internautes mâles. C’est ainsi que le virus " Anna
Kounikova "
s’est
répandu sur le Net , se répliquant à partir du carnet d’adresses d’Outlook
de ses nombreuses victimes. Rapidement, la justice néerlandaise a mis la main
sur le jeune et inexpérimenté
créateur du virus , Jan de Wit. Ce dernier comparaissait la semaine dernière
devant le tribunal de Leeuwarden (au nord de la Hollande). Il a réaffirmé devant
les juges qu’il n’avait absolument pas l’intention de nuire et qu’il désirait
simplement mettre les internautes en garde contre les failles d’Outlook, le logiciel
de messagerie de Microsoft. Le virus en question avait été crée en Visual Basic
grâce à un générateur de vers déniché sur le Net. Une opération à la portée d’un
néophyte, comme Jan de Wit. Et c’est principalement ce qu’a condamné le procureur
dans son réquisitoire, et ce contre quoi il souhaitait mettre en garde les éventuels
apprentis sorciers du Net. En demandant une peine de 240 heures de travaux d’utilité
publique, il reste néanmoins clément, puisque au Pays-Bas, la propagation d’un
virus est passible de quatre ans de prison et de 300 000 francs d’amende. Les
juges néerlandais rendront leur verdict le 27 septembre prochain.