La société PDT vient de mettre au point le Cyberdeck : la première cabine publique d’accès à Internet. D’ici quelques mois, ces bornes à web feront leur apparition dans le métro.
Relever ses mails à la station Châtelet, consulter les horaires de ciné en attendant son banquier, surfer sur le web en pleine rue... Le cyberdeck permet enfin tout cela. Fabriqué par la firme PDT, née en juillet dernier, le cyberdeck est le premier vrai portail public d’accès au net. Tout rond, coloré, et surtout très résistant, il est aussi simple d’utilisation qu’une cabine téléphonique. Il suffit d’introduire une carte bancaire (à puce ou à pistes) pour avoir accès à une multitude de services. Une caméra, planquée dans le haut de l’appareil, permet d’avoir accès à la visioconférence. Décrochez le combiné et vous vous retrouvez face à face avec votre correspondant, pour peu qu’il soit équipé en vidéo. Effleurez l’écran tactile ou manipulez le trackball, et vous surfez (pour 1 F la minute) sur Internet ! Simple d’accès, la page d’accueil propose différentes rubriques (art et culture, sport, éco...), des services (voyages, sortir...), des infos et des forums. Il est également très simple de relever, après un seul enregistrement, toutes ses boîtes emails. Il sera ensuite possible de les imprimer...
Certaines agences du Crédit agricole, plusieurs mairies et surtout la RATP ont déjà adopté la borne à web. Seul souci, les entreprises qui s’équiperont en cyberdecks seront libres de censurer l’accès à certains sites. Donc nul risque de croiser une jeune fille qui fait un striptease en ligne dans le métro. Aucune chance, non plus, de pouvoir comparer, sur la borne de votre banque, les taux d’intérêts consentis par les concurrents de votre banquier...