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12/02/2002 • 14h06

La croissance, ça fait mal

Pierre Lavoie est le PDG d’Hyptique, une société de création de sites web et de CD-Roms innovant. Il a lancé, en décembre 2000, la première conférence internationale du design interactif.


Transfert
Quand et comment avez-vous découvert Internet ?

En 1995, en lisant Wired.

Pourquoi vous êtes-vous impliqué dans Internet ? Quel a été le déclic ?

Nous étions déjà réalisateurs multimédia off line, le Web nous a semblé une prolongation naturelle de notre métier. D’autres confrères ont pensé la même chose à l’époque : la plupart, dont nous-mêmes, n’ont pas vécu la croissance attendue. Rétrospectivement, on comprend que ce sont les sociétés orientées communication et conseil qui ont fait leur beurre avec la première croissance du Net, et pas les studios de création de contenu interactif destiné à la consommation, comme nous. L’offre web correspondait – et c’est toujours vrai dans une large mesure – à une démarche promotionnelle, tandis que notre économie était celle de l’édition grand public.

Quand avez-vous compris que cela allait vraiment décoller en France ?

J’ai surtout compris, vers juin 1997, que ça n’allait pas vraiment décoller pour nous.

Comment avez-vous vécu la période automne 1999-printemps 2000 ? Que faisiez-vous ?

On faisait encore beaucoup de cédéroms, un peu de Web assez original comme le site de l’Orchestre national de jazz (http://www.onj.org) et d’autres sites demandant une bonne maîtrise de la scénarisation interactive, comme celui de l’école de la Bourse. Globalement, on était encore occupés – comme aujourd’hui – à convaincre les acteurs de la culture de s’exprimer sur le Web. Ce qui ne nous a pas empêché d’être courtisés par des Suédois conquérants qui nous ont fait des offres faramineuses, mais la logique n’était pas au rendez-vous et le potentiel de synergie trop fragile. Et puis la bourse s’est cassé la gueule...

Comment analysez-vous aujourd’hui cette frénésie de huit mois ?

Cette vague a pour seule origine la dynamique spéculative de la bourse. On appelle ça du feed-back positif : un processus qui ne peut que s’amplifier jusqu’à ce que quelque chose casse. Même dans la nature, il y a plein d’exemples de ce type.

Quel a été, selon vous, le signal de la chute des dotcoms ?

On y assistait plutôt de l’extérieur. Il me semble que chacun savait que ça ne pouvait pas se maintenir, mais que tous espéraient que ça tiendrait le temps de ramasser le pactole. La question n’était pas "Est-ce que ça va durer ?", mais "Quand est-ce que ça va lâcher ?"

Que faites-vous aujourd’hui ?

Plus de Web qu’avant, parce que nous œuvrons pour la culture, et que la culture n’avance que par nécessité, pas par spéculation. Alors, au lieu d’accrocher nos objectifs de croissance au plafond des paris capitalistiques, on les pose à même le plancher des besoins de la culture. Ça nous permet de garder une croissance humaine – car la croissance, ça fait mal...

Croyez-vous toujours autant à Internet ?

Bien sûr. Et surtout dans notre secteur. Le Web marchand n’utilise l’outil que pour augmenter la visibilité et engager le dialogue en vue d’une consommation hors ligne. Tandis que la culture est médiable par le Web – le Web est conducteur de culture. On peut y donner à lire, à entendre, à voir, à jouer... Le fabricant de voitures ou de yaourts peut attendre longtemps avant d’arriver à faire passer ses produits par le Web – pas la culture. Le Web va changer la relation entre les fabricants de produits et les consommateurs. Mais pour ce qui est de la culture, il va carrément en changer le mode de consommation.

Croyez-vous au commerce en ligne ? Croyez-vous à l’avenir du Web non marchand ?

Ça ne peut pas ne pas venir – mais il faut que le dispositif s’ajuste à l’économie qui le porte.

Comment voyez-vous les années à venir ?

Le haut débit ne sera pas vraiment possible pour tous avant dix ans. D’ici là, la télévision interactive aura fait un peu de chemin, surtout pour rapprocher les communautés de l’audiovisuel et de l’interactivité. Hollywood va finir par débarquer sur le Web – ou la télé véritablement interactive, ce sera la même chose. Et l’audiovisuel interactif représentera le plus gros marché de tous, conjuguant télévision, jeux vidéo, et tout ce qu’on s’évertue à créer entre ces deux pôles depuis cinq ans déjà.

Croyez-vous toujours dans ce qu’on a appelé la netéconomie ?

Ce n’est pas une chose en laquelle on croit. Le Net est un secteur en croissance – si on fait abstraction de l’accident spéculatif – et il a une économie réelle.

Quelles vont être, selon vous, les futures grandes échéances et que vont-elles apporter ?

Cf les années à venir

Internet en France - 7 Ans d'aventures
 
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