Après Nicolas Anelka et Didier Deschamps, Marie-José Perec rejoint le club des sportifs boudeurs qui épanchent leur rancœur contre les journalistes sur leurs sites Web personnels. Il y a longtemps que la sprinteuse ne parle plus à la presse sportive, ou si peu. C’est désormais via son site officiel qu’elle préfère s’exprimer. Complainte d’une star internationale qui n’assume pas son statut : " Ce qui me met le plus en rogne, c’est la presse australienne qui raconte n’importe quoi sur moi. Elle colporte des rumeurs, m’attaque gratuitement, balance des ragots... " Et de poursuivre : " Je n’ai pas commencé à m’entraîner. J’ai l’impression que tout est fabriqué pour me déstabiliser. C’est fou ! Je n’ai jamais vécu ça. Ce n’est pas correct et ça me touche. Je ne sais pas quoi faire d’autant que les journalistes n’arrêtent pas de me suivre partout où je vais. L’autre jour, j’ai même failli avoir un accident de voiture. Pendant trois jours, je ne suis pas sortie de ma chambre d’hôtel et je ne me suis même pas entraînée." Point commun entre Anelka, Deschamps et Perec ? Leurs sites ont été développés par athleteline.com, une start-up montée par un ancien journaliste sportif. La société compte également, parmi ses clients, Amélie Mauresmo, Fabien Barthez et Olivier Magne.

Le site d’Athleteline:
http://www.athleteline.com Le site de Marie-Jo Pérec:
http://www.mariejoperec.com/