Une Britannique offre des prothèses mammaires à sa fille de 16 ans, une Québécoise de 15 ans se fait rembourser les siennes par la Régie d’assurance maladie, tandis qu’en France la silicone est à nouveau autorisée.
Comme l’a signalé le journal France Soir le 7 janvier dernier, une jeune britannique qui réclamait des prothèses mammaires à ses parents a vu son vœu exaucé par sa mère pour son seizième anniversaire, un geste qui a provoqué une vaste polémique outre-Manche. Dans la foulée, la presse québécoise faisait état du cas d’une ado de 15 ans qui a réussi à se faire payer par la Régie d’assurance maladie du Québec ses implants mammaires. La chirurgie esthétique n’est normalement pas remboursée, mais un psychiatre assurait que cette intervention était nécessaire au bien-être de la jeune fille qui souffrirait d’aplasie mammaire.
Troisième rebondissement en France avec l’annonce ce mercredi 10 janvier de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) qui autorise à nouveau les prothèses mammaires remplies de silicone. Elles avaient été interdites après le signalement de quelques maladies graves, mais rares, de maladies imputables à ces prothèses. La France était le seul pays d’Europe à maintenir une telle interdiction.
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS):
http://agmed.sante.gouv.fr/