I2bp n’a pas fini de faire parler. Après avoir promis monts et merveilles, le patron du projet a démissionné... La suite ?
Car il doit y avoir une suite.
Avant que l’article de Transfert magazine paraisse en kiosque, nous avons été prévenus par certains proches de ce projet que leurs avocats "nous contacteraient"... Aujourd’hui, non seulement nous attendons toujours les hommes de loi, mais ce sont les responsables du projet qui perdent leur poste les uns après les autres.
Transfert aussi a cru, un moment, qu’un miracle était possible. Même si nous avions émis des réserves, n’ayant pu vérifier la technologie, nous avions souligné le fait que, si cela était réel, ce serait une révolution. Mais nous avons continué l’enquête pour publier, plusieurs mois plus tard, un article qui ne laissait guère de doute : ce qui était annoncé était faux.
Malgré notre enquête, malgré nos informations, les responsables d’i2bp que nous contactions continuaient à proclamer haut et fort qu’on allait voir ce qu’on allait voir. On a vu. Aujourd’hui, on ne leur demande qu’une chose : reconnaissez que vous vous êtes égarés. L’erreur est humaine. Prolonger dans l’erreur, en revanche, est une faute.