9/11/2000 • 16h21
L’Aibo n’est pas un esclave !
Le vice-président de Sony Corp réclame l’indulgence des utilisateurs envers son invention, le robot chien Aïbo.
Visiblement angoissé, Toshi Doi, le vice-président de Sony Corp, a pris la défense de son invention. Non, "l’Aibo n’est pas un esclave", a-t-il déclaré mardi 7 novembre. Le robot chien qui fait fureur au Japon - 10 % des 45 000 ventes dans le monde depuis juin 1999 - serait largement trop sollicité par ses utilisateurs. Exigeants, ces maîtres d’un nouveau genre ont la très fâcheuse habitude de prendre le pauvre chien de métal pour un vrai toutou. Si l’Aibo est programmé pour imiter les mouvements d’un chien et semble parfois faire preuve d’intelligence, ne vous y fiez pas. C’est une illusion technique. L’Aïbo ne pense pas par lui-même. Inutile donc d’attendre de lui qu’il vous apporte le journal du matin coincé entre ses deux machoires d’acier...C’est un robot, qu’on se le tienne pour dit. Voilà ce que Toshi Doi s’est évertué à expliquer, en appelant les maîtres à plus de compréhension. "Si les chiens sont souvent associés aux taches ménagères, nous n’avons pas l’intention de programmer l’Aïbo dans ce sens. Cela nécessiterait une technologie nettement plus avancée", a justifié Toshi Doi. Ouarf !
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