La question est grave, du moins pour quelques milliers de salariés californiens bourrés de stock options, révèle le Mercury News. Faut-il soumettre ces heureux travailleurs au taux d’imposition élevé auquel ils sont actuellement assujettis ? Non, répondent un certain nombre d’élus démocrates de la Silicon Valley, dans la droite ligne de la tradition californienne, plus que rétive à l’impôt. Pour rétablir un peu de justice sociale dans le rêve siliconien, ils ont donc entrepris de déposer un texte de loi proposant de taxer seulement à la vente les hochets d’or de la nouvelle économie. D’autant qu’avec la chute de la Bourse, nombre d’heureux détenteurs de titres seraient bien incapables de payer leur dû, même s’ils bradaient leur matelas de titres. C’est la crise, on vous dit.

http://www.siliconvalley.com/docs/news/svfront/amt040601.htm
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