Annoncé en janvier, le CPRM visait à interdire les échanges de fichiers en les tatouant grâce à un identifiant unique. IBM prévoyait de l’implanter à compter de juin prochain. Marche arrière toute après un torrent de protestations.
Le Copy Protection for Recorded Media (CPRM) visait à
interdire les échanges de fichiers. Initié par le groupe des 4C (IBM, Intel, Matsushita et Toshiba), le CPRM entendait attribuer un identifiant unique aux fichiers installés sur un disque dur de façon à en interdire la copie sur tout autre support de stockage. En janvier, John Gilmore, de l’Electronic Frontier Foundation, lançait un
boycott à l’encontre des 4C, qu’il accusait d’aller à l’encontre de la libre circulation des informations. Appel relayé tant par la presse que par la communauté du logiciel libre, ainsi que par... Microsoft, qui n’hésitait pas à en appeler à la "
libre circulation des fichiers", argument pour le moins saugrenu de la part d’une société taxée elle-même de pratiques monopolistiques. Si la page officielle consacrée au CPRM par les 4C n’a pas encore été modifiée, IBM vient d’annoncer qu’il renonçait à l’implanter dans ses disques durs lors d’un congrès américain du
T13, un organisme censé valider, ou non, la proposition. Il y a quelques années, Intel était ainsi revenu sur son projet de tatouer les processeurs d’un identifiant unique à la suite, toujours, d’une vaste campagne de protestation.
Content Protection for Recordable Media sur le site des 4 C:
http://www.dvdcca.org/4centity/tech...
L’appel au boycott de John Gilmore(EFF’s Gilmore calls for CPRM hardware boycott):
http://www.theregister.co.uk/conten...