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: films, auteurs et fantaisie
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©
...ric Mugneret / Transfert
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Evan
Spiridellis, c’est la version ricaine (malgré
un père grec) de l’animation Flash. En jean,
baskets et éternel sourire au coin de la bouche,
il ne lui manque plus que la casquette. À l’écran,
cela donne des dialogues très crus et un amour
incommensurable pour tout ce qui relève de
la tarte à la crème... En octobre
1999, il a fondé avec son frère Gregg
une boîte de production spécialisée
dans les animations en Flash : JibJab.
Il avait 25 ans. La société, installée
dans le quartier new-yorkais de Brooklyn, compte aujourd’hui
une dizaine d’employés. "Il y
a encore six mois, personne ne s’intéressait
à ce type de contenu sur Internet",
dit-il. Désormais de gros sites institutionnels
lui font les yeux doux pour acheter ses créations.
Et même, c’est un comble, le site shockwave.com,
les créateurs de Flash !
Evan a toujours un carnet à dessin à
portée de main : il griffonne des personnages,
des situations, points de départ de ces story-boards.
L’animation sélectionnée pour le
FIFI s’appelle Hoola Boy in Happyland.
C’est l’histoire d’un voyage scolaire,
à travers les péripéties d’un
jeune écolier américain surnommé
Hoola Boy à cause de son obésité,
"il a du mal à faire du hoola hoop".
L’aventure intègre pas mal d’interactivité,
et même quelques bassesses comme une panoplie
de coups pour frapper le jeune écolier...
Sur le site de JibJab, Hoola Boy est décliné
dans plusieurs versions, notamment avec une très
caustique, Hoola Boy at school.