Dernière polémique italienne : l’introduction des téléphones portables et de PDA dans les salles d’examen a-t-elle faussé les épreuves du bac local ? Oui, démontrent les journaux. Non, assure la ministre.
Panique dans les salles d’examens de la " maturità ", le bac transalpin. Les candidats bacheliers ont tant usé et abusé des antisèches technologiques que la régularité de l’examen est sévèrement mise en cause. Du coup, la sous-ministre de l’Education, Valentina Aprea, tente d’éteindre le feu, car les épreuves, qui se sont déjà déroulées sur deux jours depuis le 20 juin continuent lundi 25 juin. " La régularité du déroulement des épreuves (...) n’est pas mise en cause par la diffusion d’informations sur Internet concernant les deux premières sessions écrites ", déclare-t-elle. Tout en envisageant d’interdire l’introduction de téléphones portables dans les salles où se déroulent les épreuves...
Tam-tam télématique
Que s’est-il donc passé qui mette ainsi l’Italie en émoi ? Rien moins que l’irruption en masse du " tam-tam télématique " dans les salles de classe, explique le quotidien La Repubblica. Portables, Wap et PDA connectables ont investi l’enceinte des lycées, tandis que sur le net, les chats et les forums balançaient à tout va les solutions des épreuves de maths et de grec classique. À l’autre bout de la chaîne d’information, des sites Internet mettaient en ligne, en temps réel, la traduction de l’épreuve de grec. Comme celle mise en ligne par Francesca, sur Studienti.it , à 10 h 03. Qui annonce avoir enregistré 10.000 consultations en temps réel. Du jamais vu. ". Francesca, tu es géniale lui répondirent, par mail, les lycéens, raconte le journal, commentant, tout exalté : " La classe globale Internet a fait tomber le mur de protection et d’isolement érigé autour de l’épreuve du bac ".
Cette aventure technologique n’amuse pas tout le monde. Au premier rang des grincheux, Giorgio Rambaldo, président de l’association nationale des directeurs de lycée lance l’offensive : " On ne peut plus laisser perdurer ce mode d’examen car une technologie de plus en plus performante fait face à une organisation archaïque ", dit-il, appelant au changement. Suite du feuilleton ce lundi.
Les articles de La Repubblica
http://www.repubblica.it/online/scu...
http://www.repubblica.it/online/scuola_universita/tra/ministero/ministero.html
http://www.repubblica.it/online/scu...
L’article de La Stampa
http://www.lastampa.it/Redazione/Ul...