En piste pour la superproduction politique de l’année 2002, la doublette présidentielles-législatives, les instituts de sondage vont eux aussi faire campagne sur le Web.
Il y a (et il y aura) les candidats. Il y a (et il y aura) les observateurs. Il y a (et il n’y aura pas beaucoup) les instituts de sondage. Mobilisés, bien sûr, pour les campagnes des élections présidentielles et législatives de 2002. Tous jouent l’affichage de leur contenu en ligne. Mais tous ne mettront pas forcément en scène, comme le fait la SOFRES, leurs enquêtes à l’occasion de la superproduction politique de l’année. "Jusque-là, et depuis l’automne 2000, nous mettions en ligne 100 % des enquêtes publiées", explique Stéphane Marcel, directeur de la communication. Depuis la rentrée 2001, toute la base de données 1978-2001 est en ligne sur Sofres.com. Cotes de popularité comparées des présidents de la République et des premiers ministres, biographies, bibliographies, liens utiles... De quoi réjouir "les observateurs de la vie politique, les journalistes et les universitaires" d’après Stéphane Marcel. Une opération image et marketing de la société.
Ipsos n’innovera pas
Rien de tel ailleurs. Si Ipsos met régulièrement en ligne ses propres sondages sous la rubrique politique, si sur son site on trouve un dossier "Dans six mois, l’élection présidentielle", l’institut n’innovera pas cette année. "Mais Ipsos propose tous les récents sondages d’opinion publiés, par nous-mêmes et par les autres instituts", précise Isabelle Robineau, directrice de la communication. Chez Louis Harris, enfin, François Miquet-Marty, responsable des études politiques, annonce la mise en ligne des intentions de vote des Français à partir du mois de janvier. Et "une meilleure visibilité des sondages politiques" sur le site. Aucun sondage sur la diffusion des sondages en ligne n’est (encore) au programme.