Selon un sondage Ipsos, le cadre internaute est plutôt jeune et parisien. Au travail, le Réseau lui sert à communiquer mais aussi à se divertir.
Deux cadres sur trois (66 %) utilisent Internet au bureau. C’est ce qui résulte du sondage effectué par Ipsos et Newbiz auprès de 400 cadres du secteur privé. Si Internet est désormais largement répandu chez les cadres français, le sondage révèle toutefois quelques disparités. Ainsi la tradition jacobine française a la dent dure. Et Internet n’y échappe pas. Premier enseignement : le clivage numérique entre Paris et la province existe bel et bien. Résultat : les cadres franciliens sont plus nombreux à naviguer quotidiennement (52 %) que leurs collègues provinciaux (28 %). Ce clivage géographique se double d’un écart entre les générations. Ainsi, 57 % des cadres de 18 à 35 ans se connectent au travail plusieurs fois par semaine contre seulement 42 % pour leurs aînés de la classe d’âge des 45-69 ans...Pour une grande majorité des cadres (72 %), l’outil de travail Internet sert d’abord à envoyer et recevoir des mails. Mais pour 39 % des cadres la Toile est aussi devenue un moyen de s’informer sur les concurrents... Le sondage décortique également les usages personnels d’Internet au bureau.
Stock-options contre baisse de salaires
Ainsi, 20 % des cadres répondent à des offres d’emploi sur le Web depuis leur poste de travail, 19 % consultent des sites pour adultes et 11 % gèrent un portefeuille en ligne... En queue de peloton des activités de cyber-glande : se divertir sur des sites de jeux (seuls 6 % des cadres). Le sondage d’Ipsos décortique également le positionnement des cadres du secteur privé face au phénomène startupien. Ainsi 43 % des cadres se disent près à rejoindre une start-up. Cette proportion grimpe à 52 % pour les cadres de la classe d’âge 18-35 ans. Les motivations ? plutôt idéalistes. Ainsi les cadres candidats aux start-ups seraient plus sensibles à la notion d’aventure humaine (31 %) qu’à la possibilité d’y faire fortune (19 %). Même si 65 % des cadres se déclarent prêts à accepter une baisse de leurs salaires en échange de stock-options...