Comme ses principaux concurrents, Charles Schwab encaisse mal la dégringolade de la Bourse. Le premier courtier en ligne mondial licencie près de 3 000 personnes.
Les trois jours de congé sans soldes n’auront pas suffi. Charles Schwab avait récemment
mis en vacances forcées ses 13 000 salariés afin de remettre ses comptes à flot. Mais le numéro un des courtiers en ligne va finalement licencier 2 750 à 3 400 personnes, soit entre 11 % et 13 % de ses effectifs. L’objectif du groupe est de réduire ses dépenses de 40 à 45 millions de dollars par trimestre (de 293 à 330 millions de francs). Schwab a vu, en février 2001, les transactions de ses clients reculer de 31 % par rapport à février 2000. Comme ses concurrents, Schwab est en effet touché par la baisse généralisée des marchés boursiers. Malgré les coupes dans les effectifs et les budgets publicitaires, les courtiers en ligne s’attendent à une vague de concentration dans le secteur. Toutes les solutions sont bonnes pour séduire des clients plus frileux. Certains brokers en ligne se mettent ainsi à ouvrir
des "centres d’investissements" dans les grandes villes. Des bâtiments en dur pour faire oublier que l’on spécule sur du virtuel.