Les résultats 2000 ont confirmé la très mauvaise forme du groupe français. Ce dernier doit se séparer de certaines de ses filiales.
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Des résultats catastrophiques." Le PDG de Bull, Guy de Panafieu, n’a pas caché sa déception lors de la présentation des chiffres de sa société. Le montant de la dette de la société s’élève à 301 millions d’euros (près de 2 milliards de francs). Un résultat très au-dessus des prévisions. Et le chiffre d’affaires s’établit à 3,24 milliards d’euros (plus de 21,2 milliards de francs), en recul de 2,3 %. Pour sauver la société, le groupe d’informatique a commencé à céder "
des actifs non stratégiques".
Il a vendu Bull CP8, son activité de carte à puce, le 9 février dernier, et sa filiale irlandaise Cara, le 27 février. Il a pu ainsi faire entrer 381 millions d’euros (2,5 milliards de francs) de cash dans les caisses. Un plan de restructuration du personnel va également être discuté avec les syndicats dans les prochains jours. Entre juillet 2001 et décembre 2002, ce sont 1 800 emplois qui seront supprimés, dont 1 200 en France.