19/02/2001 • 17h56
British Telecom perd son flegme
L’opérateur britannique BT ne sait plus que faire de sa filiale de téléphonie mobile. Pour combler son énorme endettement, il pourrait être amené à la vendre.
Que faire de sa filiale de téléphonie mobile dans une conjoncture aussi peu favorable ? C’est actuellement ce que se demande BT, l’ex-British Telecom. Confronté à un endettement de 30 milliards de livres sterling (plus de 309 milliards de francs), l’opérateur britannique espérait en effet combler ce gouffre financier en levant cinq milliards de livres sterling (plus de 51 milliards de francs) avec l’introduction sur le marché de 25 % de sa filiale de téléphonie mobile, BT Wireless. Or, l’entrée en bourse difficile d’Orange, la filiale de France Télécom, n’a pas rassuré les dirigeants anglais. BT se dit désormais ouvert à la possibilité d’un mixte entre cession et mise en Bourse. "Nous n’écartons rien du tout. Mais dire que nous envisageons de vendre entièrement BT Wireless est aller un peu loin", a déclaré un porte-parole de l’opérateur britannique. Selon le Daily Telegraph, la banque d’affaires Morgan Stanley Dean Witter aurait néanmoins commencé à travailler sur le projet de cession totale. BT a promis de toutes façons de réduire son endettement de dix milliards de livres (près de 103 milliards de francs) d’ici à la fin de l’année.
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